Qu’il est bon de ne pas travailler, d’avoir du temps pour errer un peu partout sur la toile, du temps pour penser et se reposer.
C’est au beau milieu de ce jour de repos que je suis tombée amoureuse de Louise Pressager et de son style direct, presque naif et enfantin et ô combien créatif!
Elle vient d’ailleurs d’être lauréat du jury du salon d’art contemporain 2014 de Montrouge, salon d’art dédié aux jeunes créateurs.
Dans ses compositions souvent en noir et blanc, elle utilise les symboles, les lieux donnés pour dénoncer le capitalisme, l’idée du self-made man, de l’épanouissement de soi par le travail, la destruction de soi par l’abus de médicaments,elle dénonce l’idéologie judéo-chrétienne et prône l’égalité (homme/femme, hétérosexuels/homosexuels etc). Elle joue aussi avec les mots et les expressions de la langue française comme la barbe à papa, les marques de cigarettes.
Je pense que le mot le plus approprié pour décrire son travail est d’ailleurs le jeu. Celui d’une jeune artiste qui dénonce des thématiques tant vues et revues dans l’art contemporain, des cibles presque trop facile pour mieux dénoncer par cela même ces artistes contestataires eux-mêmes.
- Le travail (c’est la santé, ne rien faire c’est la conserver).
Super salarié
Le recrutement
Bien souvent au beau milieu d’une journée de travail lambda, je me dit qu’un distributeur de médicaments ce serait bien chouette.
A bas les clients chiants, les lumières artificielles, les écrans et les pièces surchauffées.
Le temps de se poser…et d’y retourner.
- L’amour ne connait pas de limite.
- Jeux de mots
La corde à sauter.
Gitane, Gaulloise, Lucky Strike, Camel.
- Egalité homme-femme
- Les anti-biotiques c’est pas automatique.
Freedom.
- Destruction